Fédérales 2023
Ma candidature
En 2019, les vagues verte et violette m’ont portées au Palais fédéral. Notre groupe œuvre pour que les politiques publiques prennent davantage en compte les limites planétaires et permettent à toutes et tous de vivre dignement. Si nous avons pu obtenir des succès, les attaques contre la biodiversité et le climat par le majorité de droite sont réelles. Si nous poursuivons ainsi, nous ne pourrons pas réaliser à temps la nécessaire transition vers une société plus sobre et plus résiliente.
Riche d’un ancrage solide dans le tissu associatif et d’une bonne connaissance des politiques fédérales, je souhaite poursuivre mon engagement lors de la prochaine législature. Car je suis convaincue qu’elle sera décisive. Avec votre soutien, je peux contribuer aux changements. En janvier, les délégué·e·s genevois·ses m’ont accordé leur confiance pour être candidate, en octobre j’espère avoir la vôtre.
Sur cette page vous découvrirez mon bilan, mes engagements pour la prochaine législature. Consulter aussi mon agenda de campagne.
Bilan
Je siège dans deux commissions, d’une part celle des transports et des télécommunications (CTT), d’autre part celle de gestion (COGES).
J’ai déposé plus de cent interventions (questions, interpellations, motion etc.) et suis intervenue 55 fois à la tribune. Ce sont les sujets liés à l’environnement et aux transports sur lesquels je suis le plus active, suivent les questions liées à l’alimentation et l’agriculture ainsi que la politique d’asile.
En 2022, mon engagement à Berne c’est 113 jours au Palais fédéral, dont :
- 57 jours en session
- 31 jours de commissions de gestion
- 16 jours de commission des transports
Comment se déroule une journée de session ? Je vous l’explique en 150 secondes :
Comment s’élaborent les lois ? Les Services du Parlement ont réalisé un film autour du débat sur les crédits routiers. J’en suis une des protagonistes : à découvrir ici.
Commission des transports et des télécommunications
Mobilité : chacun·e doit pouvoir se déplacer en toute sécurité et sans nuire à l’environnement. Et dans cet esprit, quelques belles avancées sont à noter dans le domaine de la mobilité, telle que l’adoption de la loi sur les voies cyclables, mais aussi des écueils, tels que les milliards votés pour les autoroutes. Je suis cheffe de la délégation verte, notre groupe est très actif en commission, mais nous sommes régulièrement minorisé·e·s sur les thèmes liés à la sécurité routière et au climat. J’ai fait de nombreuses propositions pour rendre les prix des transports publics plus attractifs, développer les trains de nuit, agir pour modérer l’aviation, interdire les SUV notamment.
Transports des marchandises : renforcer la part du rail sur l’ensemble du territoire. Nous avons plus de succès sur le trafic de marchandises où des alliances sont possibles avec les élu·e·s des cantons alpins. Ainsi ma proposition, déposée en commission, a été acceptée par le Parlement : le ferroutage des camions sera poursuivi jusqu’en 2028. Concrètement, ce sont des milliers de camions en moins sur les routes. Je suis aussi attentivement le transport des matières dangereuses par la route du Simplon, ma motion pour améliorer la surveillance ayant été acceptée.
Médias : l’accès à une information indépendante est essentiel de notre démocratie et la cohésion de la Suisse. Suite à l’échec de paquet d’aide aux médias, accepté à Genève cependant, je me suis engagée pour un soutien aux mesures non contestées en lien avec la presse et les syndicats de journalistes. Je m’engage aussi pour le soutien au médias de service public, qui sera décisif durant la prochaine législature.
Télécommunication : je m’engage pour un accès à des services de qualité dans toutes les régions mais considère que la téléphonie mobile doit être développée avec précaution pour réduire les risques liés à l’exposition aux rayonnements des personnes et de la biodiversité. Alors que trois quart des données des téléchargées depuis des bâtiments, il faut développer le réseau de fibre optique pour assurer ces échanges de manière fiable et responsable.
Soutien durant la pandémie : durant la période COVID, notre commission s’est engagée pour renforcer le soutien aux médias et les transports publics, deux secteurs vitaux fortement impactés quant à leurs recettes. J’ai été rapporteuse de commission pour ces propositions qui ont été acceptées par le Parlement.
Commission de gestion
Ce qui est passionnant à la commission de gestion, c’est l’étendue des politiques publiques qui sont discutées ainsi que les enquêtes spécifiques menées. Je siège dans deux sous commissions, l’une liée au système judiciaire, avec la haute surveillance sur les tribunaux fédéraux et le Ministère public, l’autre qui s’intéresse aux activités de DFAE et du DDPS. Un exemple concret : à la suite du scandale du Crédit suisse, nous avons auditionné des membres du Conseil fédéral, les responsables de la Finma et de la BNS, avant de transmettre nos premiers résultats à la CEP, commission d’enquête parlementaire spécialement créée pour faire la transparence sur cette crise majeure.
Quelques enquêtes spécifiques auxquelles j’ai contribué :
- Organisation de crise de la Confédération pour la gestion de la pandémie de Covid-19
- Procédure d’évaluation du nouvel avion de combat
- Répartition des affaires au sein des tribunaux fédéraux
- Clarifications concernant la tentative de chantage à l’encontre du conseiller fédéral Berset
- Protection des eaux souterraines en Suisse. Rapport de la Commission de gestion du Conseil national
Etant l’une des deux seules francophones, j’interviens régulièrement pour défendre les positions de la Commission de gestion du Conseil national.
Mes engagements pour la prochaine législature
- Développer les alternatives au trafic motorisé et à l’aviation à des prix attractifs : durant la prochaine législature se décidera le programme du développement du rail. Je m’investirai pour renforcer les infrastructures ferroviaires dans l’arc lémanique, augmenter la part modale des transports respectueux de la santé et du climat et développer les alternatives à l’aviation. Je m’engagerai aussi pleinement dans le référendum contre le développement des autoroutes.
- Plus de moyens pour le climat et la biodiversité : en tant que membre du comité de l’initiative fonds climat, qui sera prochainement déposée, je m’engagerai pour qu’elle soit au plus vite traitée et mise en œuvre.
- Renforcer les médias indépendants et de service public : suite à l’échec de l’aide aux médias privés et à l’aboutissement de l’initiative visant à réduire les moyens alloués aux médias de service public, je m’engagerai pour préserver la diversité et la qualité de l’information, nationale et régionale, essentielle pour le débat démocratique et la cohésion d’un pays multilingue et multiculturel comme la Suisse.
- Pour une alimentation de qualité plus accessible : je défendrai mon initiative parlementaire sur la transparence des prix, cruciale pour assurer plus d’équités pour les familles paysannes et des prix plus accessibles pour la population. Que les produits biologiques soient meilleur marché est aussi une condition vitale pour permettre la transition vers une agriculture plus durable.
- Pour les droits humains : c’est dans mon ADN de genevoise de défendre les droits humains et l’engagement pour la paix. Je continuerai à travailler avec les milieux associatifs pour améliorer les conditions d’accueil, humaniser la politique d’asile et soutenir les personnes qui ont besoin de protection.
Ma candidature et celle de mes colistières et colistiers sont à découvrir sur le site des Vert.e.s genevois.e.s